Alexandre Dumas
La Vendée et Madameavant-propos de Claude Ribbe
Editions Alphée - Jean-Paul Bertrand
18,90€ 264 pages
En collaboration avec Paul Dermoncourt
Le livre
Printemps 1832. Une jeune aventurière, la tête échauffée par les épopées de Walter Scott, débarque en France avec l'intention d'y prendre le pouvoir. L'histoire est vraie. L'héroïne, une princesse au sang chaud, Marie-Caroline de Bourbon Sicile. C'est la jolie veuve du duc de Berry, le fils de Charles X. Le rêve de cette amazone hors du commun? Soulever la Vendée, marcher sur Paris, faire reconnaître son fils comme souverain légitime. Mais la Vendée de 1832 n'est plus celle de 1793 et l'équipée de Madame, la duchesse de Berry, se transforme rapidement en chevauchée romantique et désespérée.
En face d'elle, le général Paul Dermoncourt, chargé par Thiers de gagner une guerre prise très au sérieux par le roi Louis-Philippe. Paul Dermoncourt est l'ancien aide de camp du général Dumas (mort en 1806, père d'Alexandre et ancien commandant en Vendée). Parti sur les traces de son père, le jeune Alexandre Dumas, alors connu comme auteur dramatique, se lie d'amitié avec Dermoncourt et lui prête sa plume pour cette chronique rédigée à chaud, où s'affirme déjà toute la verve du futur romancier.
NOTE DE L'EDITEUR
Sous une forme qui annonce les techniques de ses grands romans, Alexandre Dumas mène un récit palpitant fondé sur une histoire vraie dont l'héroïne féminine est particulièrement attachante et actuelle.
Un chef d'oeuvre d'Alexandre Dumas retrouvé et publié par Claude Ribbe, le biographe du général Dumas.
A PROPOS DE CLAUDE RIBBE
: Dans la préface de l'ouvrage, Claude Ribbe éclaire les circonstances dans lesquelles cette oeuvre a été découverte et les raisons pour lesquelles elle n'a jamais été publiée sous le nom d'Alexandre Dumas.
Ancien élève de l'École normale supérieure de la rue d'Ulm, agrégé de philosophie, Claude Ribbe, né à Paris le 13 octobre 1954, est écrivain.
Il est l'auteur de plusieurs romans, essais et pamphlets pour l'essentiel consacrés à l'histoire des Afro Caribéens et à la mémoire de l'esclavage, dont Le Cri du Centaure (2001), L'Expédition (2003), Le Chevalier de Saint-George (2003), Une saison en Irak (2005), Le Crime de Napoléon (2005), Les Nègres de la République (2007) et Le Nègre vous emmerde. Pour Aimé Césaire (2008),
Claude Ribbe est également un spécialiste des Dumas. Président de l'association des amis du général Dumas, il a été à l'initiative d'un important monument commémorant ce héros (inauguré le 4 avril à Paris place du Général Catroux) et d'une pétition à Nicolas Sarkozy demandant que la Légion d'honneur lui soit attribuée à titre posthume. Claude Ribbe a consacré deux ouvrages biographiques au père d'Alexandre : Alexandre Dumas, le dragon de la reine (2002) et Le Diable noir (2008). Il a lui-même adapté ce dernier ouvrage en documentaire de 52 minutes, Le Diable Noir, qui sera prochainement diffusé sur France 2.
L'auteur
Alexandre Dumas est un écrivain français, né le 24 juillet 1802 (5 thermidor an X) à Villers-Cotterêts (Aisne) et mort le 5 décembre 1870 à Puys, près de Dieppe (Seine-Maritime).
Il est le père de l'écrivain Alexandre Dumas (1824-1895), auteur en particulier de La Dame aux camélias, et le fils du Général Dumas.
Dumas voit le jour le 24 juillet 1802 rue de Lormel à Villers-Cotterêts. Son père est Thomas Alexandre Davy-Dumas de la Pailleterie, général pendant la Révolution qui fit une brillante carrière dans les armes et sa mère est Marie Labouret, fille de Claude Labouret, aubergiste à l'Écu d'or à Villers-Cotterêts.[1]
« Je suis lié à Villers-Cotterets, petite ville du département de l'Aisne, située sur la route de Paris à Laon, à deux cents pas de la rue de la Noue, où mourut Demoustiers, à deux lieues de la Ferté-Milon, où naquit Racine, et à sept lieues de Château-Thierry, où naquit la Fontaine. »
L'enfant a pour marraine sa soeur, Aimée-Alexandrine Dumas (son ainée de neuf ans) et pour parrain le maréchal Brune.
Le général Dumas meurt le 26 février 1806, quatre ans après la naissance de son fils. Alexandre Dumas a pour aïeul un marquis désargenté qui immigra en 1760 à l'île de Saint-Domingue et une esclave noire du nom de Marie-Cessette Dumas.
Dumas étant quarteron, il fut souvent en butte aux sarcasmes racistes de ses contemporains.
« Au fait, cher Maître, vous devez bien vous y connaître en nègres ?
- Mais très certainement. Mon père était un mulâtre, mon grand-père était un nègre et mon arrière-grand-père était un singe. Vous voyez, Monsieur : ma famille commence où la vôtre finit. »
Il a neuf ans lorsqu'il entre au collège de l'abbé Grégoire à Villers-Cotterêts. Il y reçoit les bases de l'instruction primaire. Il y restera élève jusqu'en 1813.
À treize ans, le petit Alexandre ne sait presque rien, il a pour seule éducation ses lectures de la Bible, de récits mythologiques, de l'Histoire naturelle de Buffon, de Robinson Crusoé et des Contes des mille et une nuits. Cependant, sa calligraphie est exceptionnelle. Il est engagé comme coursier dans une étude de notaire, celle de maître Mennesson. « Il fut donc décidé que, le lundi suivant, j'entrerais chez maître Mennesson : les gens polis disaient en qualité de troisième clerc, les autres en qualité de saute-ruisseau. ».
Alexandre fera la connaissance d'Adolphe de Leuven qui l'initiera à la poésie moderne. Ils auront également l'occasion d'écrire ensemble des vaudevilles.
En 1822, il se trouve une place de clerc de notaire et part pour Paris avec un collègue. Là-bas, il découvre la Comédie-Française. C'est le début d'une vie nouvelle pour Alexandre lorsqu'il fait la rencontre d'un grand acteur de l'époque, Talma. L'année suivante, grâce à la protection du général Foy il travaille dans les bureaux du secrétariat du duc d'Orléans et peut enfin faire venir sa mère à Paris.
Un an après, le 27 juillet 1824, c'est la naissance d'Alexandre son fils, fruit de sa liaison avec Laure Labay, couturière et sa voisine de palier place des Italiens. L'enfant est illégitime jusqu'à ce que Dumas le reconnaisse le 17 mars 1831, quelques jours après la naissance de sa fille Marie-Alexandrine (le 5 mars 1831) qu'il a de Belle Kreilssamer.
Cette même année, Dumas se remet au vaudeville avec de Leuven et La Chasse et l'Amour connaît un grand succès. C'est aussi la période où Dumas découvre les « Romantiques » et va beaucoup au théâtre. Il écrit son premier drame historique, Henri III et sa cour en 1828. Bien que qualifiée de « scandale en prose » (en référence à Hernani, la pièce de Victor Hugo qualifiée de « scandale en vers » à sa création), la pièce présentée à la Comédie-Française connaît un énorme succès.
C'est un auteur prolifique, avec l'aide notoire de « nègres » et en particulier d'Auguste Maquet qui a participé à la plupart de ses réalisations. Il signe des grandes fresques historiques telles Les Trois Mousquetaires ou Le Comte de Monte-Cristo en 1844. La même année, Dumas achète un terrain à Port-Marly et fait bâtir le « château de Monte-Cristo », une bâtisse de style composite, à la fois Renaissance, baroque et gothique.
En 1846, il fait construire son propre théâtre à Paris, boulevard du Temple, qu'il baptise « Théâtre-Historique ». Le théâtre est inauguré en 1847 et accueille les pièces de plusieurs auteurs européens (Shakespeare, Goethe, Calderon, Schiller) avant de faire faillite en 1850.
En 1848, il est candidat malheureux aux élections législatives qui suivent la révolution. Il soutient ensuite Louis-Eugène Cavaignac contre Louis-Napoléon Bonaparte.
Ruiné par la faillite de son théâtre, Dumas est obligé de vendre aux enchères son château qu'Honoré de Balzac admirait tant. En 1851, poursuivi par plus de 150 créanciers, Dumas doit s'exiler un temps en Belgique.
Il ne ralentit pas pour autant sa production littéraire. Fin gourmet, il est même l'auteur d'un Grand Dictionnaire de cuisine.
« Alexandre Dumas partageait son temps, comme d'habitude, entre la littérature et la cuisine; lorsqu' il ne faisait pas sauter un roman, il faisait sauter des petits oignons. »
En septembre 1870, après un accident vasculaire qui le laisse à demi paralysé, Dumas s'installe dans la villa de son fils à Puys, quartier balnéaire de Dieppe. Il y meurt le 5 décembre 1870. Sa dépouille est transférée au Panthéon de Paris le 30 novembre 2002, à l'occasion du bicentenaire de sa naissance.[14]
Œuvres
Alexandre Dumas
1. La Chasse et l'Amour (théâtre), 1825
2. La Noce et l'Enterrement (théâtre), 1826
3. Henri III et sa cour (théâtre), 1829
4. Christine, ou Stockholm, Fontainebleau et Rome (théâtre), 1830
5. Napoléon Bonaparte, ou Trente Ans de l'Histoire de France (théâtre), 1831
6. Antony (théâtre), 1831
7. Charles VII chez ses grands vassaux (théâtre), 1831
8. Teresa (théâtre), 1831
9. La Tour de Nesle (théâtre), 1832
10. Souvenirs d'Anthony, 1835
11. Chroniques de France : Isabel de Bavière, 1835
12. Kean (théâtre), 1836
13. Caligula ((théâtre), 1837
14. Mademoiselle de Belle-Isle (théâtre), 1837
15. Acté, 1837
16. La Salle d'armes / Pauline, (roman), 1838
17. Le Capitaine Paul, 1838
18. Le Capitaine Pamphile, 1839
19. Crimes célèbres, 1839-1841
20. Napoléon, 1840
21. Othon, l'archer, 1840
22. Les Stuarts, 1840
23. Maître Adam le calabrais, 1840
24. Le Maître d'armes, 1840-1841
25. Praxède, 1841
26. Aventures de Lydéric, Grand-forestier de Flandre, 1841 IBSN 2-85984-023-0
27. Nouvelles Impressions de voyage (Midi de la France), 1841
28. Excursions sur les bords du Rhin, 1841
29. Souvenirs de voyage - Une année à Florence , 1841
30. Jeanne la pucelle 1429-1431, 1842
31. Le Speronare, 1842
32. Le Capitaine Arena , 1842
33. Le Chevalier d'Harmental, 1842. Son premier succès de romancier
34. Le Corricolo, 1843
35. Des demoiselles de Saint-Cyr (théâtre), 1843
36. Filles, Lorettes et Courtisanes, 1843
37. Georges , 1843
38. L'Orfèvre du roi, ou Ascanio, 1843
39. Sylvandire, 1844
40. Fernande, 1844
41. Les Trois Mousquetaires, 1844
42. Le Château d'Eppstein, 1844
43. Cécile, 1844
44. Gabriel Lambert, 1844
45. Louis XIV et son siècle, 1844
46. Vingt Ans après, 1845
47. Le Comte de Monte-Cristo, 1845 – 1846
48. Une fille du régent, 1845
49. La Reine Margot, 1845[15]
50. Les Médicis, 1845
51. Les Frères corses, 1845
52. Le Chevalier de Maison-Rouge, 1845-1846
53. La Dame de Monsoreau, 1846
54. Le Bâtard de Mauléon, 1846
55. Joseph Balsamo, 1846, inspiré de la vie de Giuseppe Balsamo
56. Les Deux Diane, 1846
57. Impressions de voyage - De Paris à Cadix, 1847
58. Les Quarante-Cinq, 1847
59. Catilina, 1848
60. Le Vicomte de Bragelonne, ou L'Homme au masque de fer, 1848
61. Les Mille et un fantômes, 1849
62. Le Collier de la reine, inspiré de l'affaire du collier de la reine 1849
63. La Femme au collier de velours, 1850
64. La Tulipe noire, 1850
65. Le Trou de l'enfer, 1850
66. La Colombe, 1850
67. Montevideo, ou Une nouvelle Troie, 1850
68. Le Drame de quatre-vingt-treize, 1851
69. Impressions de voyage - Suisse, 1851
70. Ange Pitou, 1851
71. Olympe de Clèves, 1851
72. Histoire de la vie politique et privée de Louis-Philippe, 1852
73. La Maison de Savoie, depuis 1555, jusqu'à 1850, 4 vol., 1852-1856.
Tome 1 : Emmanuel Philibert (1852), Tome 2 : Léone-Léona (1853), Tome 3 : Mémoires de Jeanne d'Albert de Luynes, comtesse de Verrue, surnommée la Dame de Volupté (1855), Tome 4 : De Victor Amédée III à Charles Albert (1856)
Publié exclusivement en Italie et réutilisé en partie dans Le Page du duc de Savoie (1855), La Dame de volupté (1863) et Les Deux Reines (1864).[16]
74. La Comtesse de Charny, 1853
75. Le Pasteur d'Ashbourne, 1853
76. Isaac Laquedem, 1853
77. Les Drames de la mer, 1853
78. Ingénue, 1853
79. La Jeunesse de Pierrot, 1854
80. Une vie d'artiste, 1854
81. Catherine Blum, 1854
82. Saphir, 1854
83. Vie et Aventures de la princesse de Monaco, 1854
84. Les Mohicans de Paris, 1854-1855
85. Souvenirs de 1830 à 1842, 1854
86. La Jeunesse de Louis XIV (théâtre), 1854
87. La Dernière année de Marie Dorval, 1855
88. Marie Giovanni, journal d'une parisienne, 1855
89. Le Gentilhomme de la Montagne (El Salteador), 1855
90. Le Page du duc de Savoie, 1855. Réutilise des extraits de La Maison de Savoie (1852).
91. Les Grands Hommes en robe de chambre ; César, Henri IV, Richelieu, 1855 –1856
92. Madame du Deffand, 1856
93. Les Compagnons de Jéhu, 1856
94. Les Crimes célèbres, 1856
95. Le Fils de la nuit ou Le Pirate (théâtre), 1856 en collaboration avec Gérard de Nerval, Bernard Lopez et Victor Séjour[17]
96. L'Homme aux contes, 1857
97. Charles le Téméraire, 1857
98. Le Meneur de loups, 1857
99. La Dame de volupté, 1857
100. Les Louves de Machecoul, 1858
101. De Paris à Astrakan, 1859
102. Jane, 1859
103. Histoire d'un cabanon et d'un chalet, 1859
104. La Maison de glace, 1860
105. La Route de Varennes, 1860
106. Mémoires de Garibaldi, 1860
107. Une aventure d'amour, 1860
108. Le Père Gigogne, contes pour les enfants, 1860
109. La Marquise d'Escoman, 1860
110. Une nuit à Florence sous Alexandre de Médicis, 1861
111. Les morts vont vite, 1861
112. Bric à Brac, 1861
113. La Princesse Flora, 1863
114. La San-Felice, 1863
115. La Boule de neige, 1863
116. La Dame de volupté, ou Mémoires de Jeanne d'Albert de Luynes, 1863. Réutilise des extraits de La Maison de Savoie (1852).
117. Les Deux Reines, 1864. Réutilise des extraits de La Maison de Savoie (1852).
118. Lady Hamilton, 1865
119. Les Blancs et les Bleus, 1867
120. Les Hommes de fer, 1867
121. La Terreur prussienne, souvenirs dramatiques, 1868
122. La Guerre des femmes.
Publications posthumes :
123. Création et Rédemption, 1863
124. La Fille du marquis, 1863
125. Le Prince des voleurs, 1863
126. Robin Hood le proscrit, 1863
127. L'Île de feu, 1863
128. Le Grand Dictionnaire de cuisine, 1873
129. Propos d'art et de cuisine, 1877
130. Le Roman de Violette, 1992
131. Le Chevalier de Sainte-Hermine. Ce dernier roman, publié initialement sous forme de feuilleton en 1869, a été exhumé des fonds de la Bibliothèque nationale de France et publié pour la première fois en 2005.
Adaptations cinématographiques
Entre 1921 et 2006, on compte une quarantaine de films directement inspirés de l'oeuvre de Dumas et une quinzaine d'adaptation télévisée.[18]
Bibliographie
Œuvres de Dumas
• Œuvres complètes, 301 vol., Michel Lévy, Paris, 1860.
• La plupart des romans de Dumas sont disponibles séparément en éditions de poche (Phébus, Folio, Éditions de l'Aube) ou groupées (Omnibus)
• La Royale Maison de Savoie (4 vol., inédit), Fontaine de Siloé, 1998-2001
• Histoire de mes bêtes, Phébus, Paris, 2000
Alexandre Dumas concoctant une bouillabaisse de personnages, par Cham.
• Le Grand Dictionnaire de cuisine, Phébus, Paris, 2000. Également disponible en poche 10/18 sous le titre Mon dictionnaire de cuisine (1998).
• Viva Garibaldi ! Une odyssée en 1860. (inédit), Fayard, 2002
• Madame Lafarge (inédit), Éditions Pygmalion, 2005
• Le Chevalier de Sainte-Hermine (inédit), Phébus, 2005
• Mémoires d'Horace (inédit), Les Belles Lettres, 2006
• Lettres à mon fils, Mercure de France, Paris, 2008
• Le Sphinx rouge, ou le Comte de Moret, Editions Kryos, 2008
Livres sur Dumas [modifier]
• Charles Grivel (dir.), Les Vies parallèles d'Alexandre Dumas, Revue des Sciences Humaines, Lille, 2008
• Jean Lacouture, Alexandre Dumas à la conquête de Paris, Éditions Complexe, 2005
• Henri Troyat, Alexandre Dumas, le cinquième mousquetaire, Grasset, 2005
• Réginald Hamel et Pierrette Méthé, Dictionnaire Dumas, Index analytique et critique des personnages et des situations dans l'oeuvre du romancier, Éditions Guérin Littérature, Montréal, 1990-2004
• Bernard Fillaire, Alexandre Dumas et associés, Bartillat, Paris, 2002
• Daniel Zimmermann, Alexandre Dumas le Grand, Julliard, Paris, 1993. Réédition Phébus, 2002.
• Dominique Fernandez, Les Douze Muses d'Alexandre Dumas, Grasset, Paris, 1999
• Charles Dantzig (dir.), Le Grand Livre de Dumas, Les Belles lettres, Paris, 1997.
• Claude Schopp, Alexandre Dumas, le génie de la vie, Fayard, Paris, 1997.