Gilles Paris
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parution le jeudi 11 mai 2006

Bernard Carayon

Patriotisme économique
Essai

Editions du Rocher


Le livre

Selon ses plus ardents défenseurs, la mondialisation, par l'ouverture des marchés, est en elle-même la garantie de la prospérité et de la paix, et conduit naturellement à la disparition des Etats-nations. Pour l'auteur, il n'en est rien : c'est plutôt le mythe du Marché bienfaiteur universel qui a vécu ! Depuis la fin de la « Guerre froide », la guerre économique, « guerre sans images et sans visage », se joue sur tous les théâtres et selon tous les modes : entre entreprises mais aussi entre Etats, au sein des organisations internationales gouvernementales ou non-gouvernementales, par le pillage technologique, le dumping fiscal et social ou par des déstabilisations. Avec une intensité et une brutalité jamais atteintes, et le plus souvent soigneusement dissimulées. Bernard Carayon décrit avec autant de passion que de précision les ressorts et les outils de ce « capitalisme en guerre », auquel ni la France, ni l'Europe ne s'étaient suffisamment préparées. Il plaide pour un « patriotisme économique », vraie éthique de l'action à l'aune d'une nouvelle ère économique : celle du « post-libéralisme ».

L'auteur

Bernard CARAYON, 48 ans, avocat, est député (UMP) du Tarn et maire de Lavaur. Membre de la commission des Finances, il est rapporteur spécial du budget du Renseignement, de l'Environnement et de la Prospective de la Défense.
Bernard CARAYON vient d'être nommé parlementaire en mission par le Premier ministre, Dominique de Villepin, après une première mission confiée en 2003 par Jean- Pierre Raffarin, et ponctuée par un rapport intitulé " Intelligence économique, compétitivité et cohésion sociale " (La Documentation Française).
Bernard CARAYON est également l'auteur de rapports d'information : la " Politique industrielle : les outils au service d'une nouvelle stratégie " (n° 2299, mai 2005) et " la stratégie de sécurité économique nationale " (n°1664, juin 2004), d'une proposition de loi tendant à " sécuriser l'accès au capital des entreprises ayant leur siège social en France " (N° 1746, juin 2004) et d'une proposition de loi relative à " la protection des informations économiques " (N° 1611, mai 2004). Il a présenté et fait voté à l'unanimité de l'Assemblée nationale, un amendement à la loi Dutreil sur la transmission d'entreprises (2005) autorisant les fondations à recueillir l'ensemble des parts sociales et des actions des sociétés industrielles et commerciales. Il vient de créer la première fondation française d'entreprises Prometheus dédiée à l'analyse des grands enjeux technologiques, juridiques, financiers et commerciaux de la mondialisation .
Pour Bernard CARAYON, l'intelligence économique est une politique publique transversale, associant les objectifs de la compétitivité globale de la France, de sécurité économique et d'influence. Elle doit faire l'objet d'une politique de formation adaptée et d'une déclinaison territoriale.
Son rapport a notamment été suivi, fin 2003, de la nomination par décret du Président de la République d'un Haut responsable à l'intelligence économique placé auprès du SGDN (Services du Premier ministre), du lancement d'expérimentations d'intelligence économique dans les régions de France, et de la nomination de correspondants du Haut Responsable à l'Intelligence Economique, au Ministère des Finances, au Ministère des Affaires Etrangères, au Ministère de l'Intérieur et au Ministère de la Défense, de la création de fonds d'investissement dédiés aux start-up de haute technologie, du vote d'un dispositif soumettant à autorisation de l'Etat l'entrée au capital de sociétés appartenant aux secteurs sensibles de sociétés étrangères non désirées, de la mobilisation des postes diplomatiques et de la rénovation des enseignements supérieurs d'intelligence économique.
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