Georges Salinas
Le Chat d'OranRoman
Mareuil Edition
18€ / 272 pages
Le livre
Oran, 1961. Au lendemain du putsch raté des généraux, l'Algérie s'enfonce dans ce que certains refusent d'appeler une guerre. C'est pourtant bien une guerre qui ensanglante les rues du pays, d'Alger à Oran, une guerre sans pitié que se livrent les indépendantistes du FLN et les hommes du CRA, le Centre de renseignements et d'actions, unité antiterroriste composée de militaires et de policiers. Et c'est l'un d'eux, Antoine Delarocha, surnommé Le Chat d'Oran, que l'auteur nous propose de suivre dans une course contre la montre effrénée pour déjouer un attentat qui pourrait bien être le plus meurtrier jamais commis de ce côté-ci de la Méditerranée. Quarante-huit heures pour éviter un massacre! Quarante-huit heures à couper le souffle au cours desquelles Le Chat d'Oran va devoir non seulement sauver sa peau, mais aussi celle de ceux qui lui sont les plus chers : sa femme et ses trois enfants que ses ennemis se sont juré d'assassiner. Finalement, comme des milliers d'autres pieds-noirs, il devra choisir entre... « la valise ou le cercueil ».
Ce roman, peinture fidèle d'une société à jamais disparue, décrit avec une précision chirurgicale les coulisses d'une histoire inspirée de faits et de personnages réels où se mêlent l'action, la politique et l'amour.
L'auteur
Georges Salinas a passé vingt-deux ans à la BRI (Brigade de Recherche et d'Intervention) dont six en tant que chef adjoint. Ce policier d'élite est intervenu avec ses hommes à l'Hyper Cacher et au Bataclan.
Le Chat d'Oran est un son premier roman.
LE POINT DE VUE DE L'AUTEUR:
« Policier depuis plus de trente ans, en première ligne sur les attentats de 2015 à l'Hyper Casher et au Bataclan, en tant que chef adjoint et chef des opérations sur le terrain à la BRI, j'ai été confronté à la violence et l'horreur du terrorisme. Avec le recul, j'ai constaté l'étonnant degré de similitude entre les organisations terroristes actuelles et celles des années 60 durant la guerre d'Algérie. L'action des militaires et des Algériens du FLN a souvent été traitée et analysée alors que l'histoire a fait l'impasse sur l'implication des policiers. Ce qui m'a paru important, c'était de témoigner de l'action forte de l'un d'eux, lui-même pied-noir. Sa perception globale de l'Algérie française, sa fuite et sa réadaptation en France, ainsi que le regard des métropolitains, m'ont semblé autant de sujets intéressants à raconter. Le point de vue de terroristes repentis ou toujours en action était essentiel.» Georges Salinas