Sophie Chauveau
J'ai adoré mourirTélémaque
22€ / 320 pages
LE LIVRE
« Autant être honnête, j'ai adoré mourir. Ou plutôt, être en train de mourir. Et comme ça m'est arrivé deux fois, j'oserais presque dire que je sais de quoi je parle. »
Sophie Chauveau a rencontré intimement la mort. À l'occasion de celle de la chienne adorée de sa fille, lui revient brutalement le cortège de celles et ceux qui l'ont quitté et qui s'en vont de plus en plus nombreux au fil des années.
Ils ont occupé une place essentielle ou fugitive dans sa vie (Marceline Loridan, Maurice Clavel, Honoré le dessinateur de Charlie Hebdo, Philippe Sollers…), ont partagé ses combats, ses indignations et ses engagements notamment féministes et écologistes.
Paradoxalement, cette évocation fait naître en elle un sentiment grandissant de sérénité joyeuse, qu'elle communique avec son écriture directe, sans artifice ni concession et qui va droit à l'émotion.
Un récit singulier et émouvant, apaisé et lumineux.
« Montesquieu disait à un avare : « Vous faites bien d'amasser de l'argent pendant votre vie, on ne sait ce qui arrivera après la mort ». Alors, j'amasse de la joie pour après. »
L'AUTEURE
Sophie Chauveau explore depuis plus d'une dizaine d'ouvrages les ressorts de la vie et de l'inspiration des peintres et des artistes (Lippi, Botticelli, Vinci, Picasso, Fragonard…). Son dernier roman La fièvre Masaccio a obtenu le prix du cercle Léonard de Vinci 2023. Dans ses textes plus autobiographiques (La fabrique des pervers, Noces de charbon), plusieurs années avant la vague #Metoo, elle a ouvert la voie à la prise de conscience de l'étendue des phénomènes d'inceste et d'abus au cœur des familles.