Marie Canet
BakerArt/ Icône
François Bourin
14€ / 108 pages
LE LIVRE: “Vivre c'est danser”
Chanteuse, actrice, meneuse de revue, résistante... À travers un portrait saisissant de Joséphine Baker, icône exceptionnelle, Marie Canet propose une relecture inédite du parcours hors-norme de cette grande figure : Baker, ou la première incarnation d'un féminisme noir...
Joséphine Baker, performeuse afro-américaine, est une figure complexe qui a produit un ensemble de significations raciales et genrées parfois contradictoires.
En 1925, à dix-neuf ans, elle défraie la chronique suite à ses performances érotico-comiques au sein de la Revue Nègre à Paris. Son arrivée en France coïncide avec l'apogée des mouvements Art déco et de la « vogue nègre », alors que se poursuivent les ambitions coloniales de l'Europe vers l'Afrique. Comme cette modernité, Baker est noire, brillante, marchande, ultra-médiatisée, prise entre les débats nationalistes sur l'identité et la préservation culturelle. Mais Baker incarne surtout l'émergence d'un empouvoirement féminin noir : elle en est la première manifestation, fascinante et populaire, du XXe siècle...
L'AUTRICE: Marie Canet, enseignante en esthétique à l'école des Beaux-arts de Lyon, est essayiste, critique d'art et commissaire spécialisée en cultures visuelles modernes et contemporaines. Elle a publié des ouvrages monographiques : Brice Dellsperger. Body Double (Les presses du réel, 2011), Bruno Pélassy (Éditions Dilecta, 2015) et Palestine, prénom Charlemagne – Meshugga Land (Les presses du réel, 2017). En 2020, elle fera paraître une monographie sur l'oeuvre de Marc Camille Chaimowicz. Elle est également l'autrice d'un essai sur le langage et les médias (Juntos en la Sierra, Shelter Press, 2018). Elle prépare actuellement une monographie sur l'oeuvre de l'artiste écossaise Lucy McKenzie, ainsi qu'un essai sur la paranoïa.