VADEL
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Play On
D'origine anglo-persane, Adam Vadel voit le jour en août 93. Sa mère, comédienne, l'inscrit au conservatoire à l'âge de six ans où il apprend le solfège, la trompette et les percussions. Il découvre le funk : Michael Jackson, James Brown, Prince, Sly and the Family Stone, mais également David Bowie et Santana. Puis à neuf ans il commence le piano avec Aldo (du groupe Sergent Garcia) qui lui fait faire sa première scène dans un club latino avec Tyrone Downie (le pianiste des Wailers). A dix ans la batterie deviendra son premier instrument, sous l'influence des icônes John Bonham et Keith Moon.
Au collège, Vadel découvre les Stones, Aerosmith, Guns N' Roses, AC/DC. Il commence alors la guitare qui deviendra très vite son instrument de prédilection. D'instinct, il reproduit les riffs de Jimmy Page, Joe Perry, Slash et Nile Rodgers ainsi que le groove des Red Hot et de Rage Against The Machine. Dans la foulée, Vadel fonde son premier groupe et s'empare du chant (en anglais à cette époque). C'est lors d'une répétition dans un studio que ce jeune groupe est repéré par Yarol Poupaud, un proche de Philippe Manoeuvre, arrangeur et guitariste de Johnny Hallyday et FFF. Yarol puis Philippe Manoeuvre sont convaincus : ils programment Adam Vadel et son groupe pour les soirées « Rock'n'Roll Fridays » du Gibus. Vadel sera le plus jeune artiste à participer à ces illustres rendez-vous. C'est à ce moment-là qu'il est approché par les Majors. Il rencontre Jean-Claude Ghrenassia (EMI) et Marc Lumbroso (Warner) qui s'intéressent à ce jeune talent de douze ans.
Il enregistre ensuite et autoproduit son premier album à 13 ans, Adam Vadel. L'album contient une reprise de « I was made for loving you » de Kiss. Il est distribué au format numérique et donne à Vadel l'occasion de passer dans le "Grand Journal" de Michel Denisot.
Durant cette période très riche, Vadel fréquente les jam sessions de la capitale, et développe aux côtés de Mark Maggiori (grand réalisateur de clips, chanteur et parolier) la réalisation, l'écriture, et à force de travail, manie aussi bien les claviers, la basse, la batterie, l'harmonica que la guitare.
Au Gibus, repéré par Pascal Nègre, à quinze ans Vadel signe chez Polydor. Il effectue alors les premières parties d'artistes comme Iggy Pop, Joe Cocker, Pink ou INXS. Vadel est sélectionné pour représenter la France au Festival des Nuits blanches de Saint Petersbourg et remportera parmi quinze pays présents, le premier prix du public. Cela lui permettra de partager la scène avec les Doors / Ian Astbury, Woody Allen et Thin Lizzy.
Des changements à la direction de Polydor obligent Vadel à changer de maison de disques. Il choisit le label indépendant Play-On qui sort aussitôt son premier single « Drama Queen ». Ce qui ne l'empêche pas d'obtenir entre temps son Bac S avec mention. En quelques mois Drama Queen se place en tête de l'Airplay français. Ce qui lui permettra de sortir son premier opus éponyme.
Aujourd'hui, Vadel a 19 ans. Il se consacre entièrement à la musique et partage son temps entre le studio et la scène. Il se rend régulièrement en Californie et à New-York où il travaille avec Nick Sansano (producteur des albums Daydream Nation, et Goo de Sonic Youth, ainsi que Des visages des figures de Noir Désir). C'est aussi un pays où Vadel retrouve une partie de sa famille.
On retrouve dans la musique de Vadel les sons qui ont forgé ses goûts musicaux : cocottes funk et riffs de plomb qui rappellent tantôt Nile Rodgers, tantôt les Beatles et Led Zeppelin. En français et en anglais, les textes, rêveurs et mélancoliques, abordent la difficulté à communiquer, mais n'oublient jamais l'urgence de vivre.
Son deuxième single « Sex Dream » vient de sortir, une version plus funk-pop que celle de l'album. Le clip très graphique, noir et blanc rappelle « Tandem » de Mondino.
Courant 2014, Vadel va tenir le premier rôle d'un rock-opéra dont il est compositeur et coauteur avec Thierry Sforza et Bernard Schmitt (parolier et metteur en scène de Johnny Hallyday.