Scott Phillips
Nocturne la nuitPolar littéraire
ELB / Editions La Branche
Le livre
Quand Amour, gloire et beauté rencontre Sexe, mensonges et vidéo...
Comment monter un film quand on vient d'en tuer le principal commanditaire et investisseur ? C'est le problème qui se pose avec acuité à un acteur américain assez obscur dans son pays, mais qui est le héros de « Ventura County », un soap opera qui passe toujours en prime time en France.
Ancien béret vert particulièrement violent, homme à femme frénétique, et doué d'un cynisme à faire trembler Diogènes lui-même, notre héros rencontre les obstacles les plus improbables pour réaliser ses noirs desseins...
L'auteur
Né en 1961 à Wichita (Kansas), Scott Phillips a vécu plusieurs années en France, exerçant le métier de traducteur, puis en Californie où il a été scénariste. Son premier roman, La Moisson de glace a remporté le California Book Award en 2000, et a été nominé pour le Edgar Poe Award et le Hammett Prize. Il a été interprété au cinéma en 2005 par John Cusack.
Note de l'éditeur
Avec un cynisme aussi féroce que flegmatique, le héros de Nocturne le vendredi nous raconte les frasques sulfureuses d'une star en goguette parisienne. Aucune hypocrisie ici, la célébrité, avec ses entrées et avantages multiples, est encensée. Mais derrière la coupe impeccable et le sourire Ultra-Brite de l'acteur se cache un dérangé chronique ; sa vie va tout naturellement basculer vers le délire pur et dur, comme dans tout soap opera digne de ce nom...
L'auteur en parle
« Ce roman est né de mes souvenirs de l'année 1989. A cette époque, mon ami Lane Davies était une des vedettes du feuilleton « Santa Barbara », dont il était venu faire la promotion à Paris avec quelques-unes des stars de la série, qui connaissait un succès phénoménal en France.
Ensemble, nous avons alors écrit un scénario de film, assez débile, il faut bien l'avouer. Inutile de vous dire qu'on ne l'a jamais produit. Nous avons pourtant vécu quelques aventures – plus ou moins lamentables, c'est selon –, en essayant de trouver des financements pour le tourner. Certaines d'entre elles ont impliqué des Bons, des Brutes, et bien sûr des Truands.
En exagérant (très légèrement) ces épisodes, en y ajoutant des crimes plus sérieux que ceux auxquels nous nous sommes essayés à l'époque, j'ai reconstruit l'histoire de ce film, telle qu'elle aurait dû se produire... »